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05 juillet 2006

Au bord de la route

Assis sur un banc de pierre, dans un petit pré fraîchement tondu, à l’ombre de quelques arbres, je n’aperçois qu’un petit tronçon de la route au bord de laquelle j’ai rangé ma voiture. La journée va être chaude. Entre les passages rares de véhicules, j’entends des gazouillis d’oiseaux divers et je regarde le ciel tout bleu à travers les mouvements des branches. Pour le moment il fait bon. Le parfum de l’herbe coupée flotte autour de moi et des papillons, le plus souvent blancs, virevoltent, s’amusant à surgir de l’ombre pour resplendir au soleil et disparaître aussitôt. Tout à l’heure la chaleur viendra écraser cet endroit et l’éclat solaire aveuglera l’imprudent qui s’y attarderait.

Je me demande par quel miracle ce petit carré d’herbe peut encore subsister ici, au bord de la départementale. Il est agrémenté d’un mobilier de pierre, tables et bancs, et entouré d’une ceinture d’arbres parmi lesquels je reconnais un platane, deux chênes, un hêtre et plusieurs bouleaux dont les pieds sont camouflés dans un enchevêtrement de mûriers et autres buissons.

Le flux automobile semble s’intensifier, accompagné par son bourdonnement continu que les oiseaux tentent de dominer en s’égosillant de plus belle et plus nombreux !

Il va falloir rentrer.

 

04.07.06.