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14 février 2008

A la saint Glinglin

Écouter la Calas à neuf heures le matin, en mangeant une tartine trempée dans un bon café parfumé et chaud, double sacrilège ! Je m’en moque, je fais ce que je peux veux. Je ne me suis fâché avec personne et je n’aurais garde d’une quelconque dispute jusqu’à minuit, de peur que, courroucé, on me lançât : « Ça va être ta fête ! ». Que non point, ce ne sera pas ma fête, que Dieu m’en garde, moi le mécréant ! De Valentin, je ne connais – et encore ! Par ouïe dire et quelques vieilles images – que le désossé. Et il ne m’inspire pas plus que cela, aujourd’hui.

En ce jour béni (oui, oui !) je me suis demandé pourquoi on ne fête jamais la saint Glinglin ? Ce saint étrange et mystérieux dont personne, semble-t-il, ne sait d’où il vient. J’ai cherché, pas dans ma mémoire, elle est encore trop encombrée de morceaux de cœurs épars et fanés. Mais dans les dictionnaires divers, celui des noms propres, l’étymologique, dans le martyrologe aussi et même dans “ la vie des Saints”. Rien ni personne. C’est bizarre, par contre j’y ai trouvé un saint Parfait. Mais  à l’inverse je n’ai pas trouvé de qui il pourrait être le saint patron ! C’est dommage. On pourrait imaginer que ce second saint trouvât son ouaille le jour de la saint Glinglin, par exemple…

A la saint Glinglin voudrait dire : jamais, selon certains spécialistes que j’ai consultés, et selon d’autres cela signifierait : indéfiniment. Curieux. On pourrait dire qu’un amour commence à la saint Glinglin et durera jusqu’à la saint Glinglin. Traduisez : je ne t’aimerai jamais et ceci indéfiniment ! Cela ressemble tellement à quelque vérité faite de vent et basée sur rien.