23 septembre 2009
Le silence et les mots
Après plus de deux mois de silence – et non d’absence (sauf quelques quinze jours en « ermitage » et à la campagne au mois d’Août) – il est difficile de tenter à nouveau quelques mots sur quelque sujet que ce soit, sans se sentir un peu démuni, nu, dépouillé de mots justement. Ne fallait-il pas se taire ? Pourquoi ne plus écrire ? Ces questions se posent sans cesse et reviennent souvent (la mode exigerait que je les qualifie de « récurrentes », mais je ne le ferai pas, parce que ce mot n’exprime en rien ma véritable pensée, d’une part, et que je ne suis jamais les modes, d’autre part.), mais ne trouvent jamais de réponses. Manque de sujet, d’inspiration, de courage, d’envie, d’énergie ? Conjonction de tout à la fois aussi. Impossible de répondre, parce que, sans doute, je regardais ailleurs… Voilà qui rend un « retour » difficile ! Mais non, les sujets ne manquent pas, y compris à propos des mots. Je n’ai pas oublié le Vide grenier des mots que j’ai un peu délaissé, ni les notes de lecture (et non les critiques), mais la fin d’Été et le début de l’Automne ont amené leur lot habituel de parutions littéraires et, semble-t-il, les rubriques concernées de nos journaux en ont fait moindre cas que les autres années, ce qui n’est pas un mal, étant donné qu’à chaque fois la polémique s’installe sur la valeur réelle ou supposée des six cents (et même un peu plus) ouvrages "nouveaux" et que les mécaniques d’ascenseurs et de leur renvoi sont huilées pour un usage intensif de quelques jours. Mais le marronnier reviendra lors de la période des prix dits littéraires !
Pour l’heure, je me suis laissé amuser par François de Closets et son opus « Zéro faute »(éditions Mille et une Nuits), non pas que j’ai lu cette œuvre sans doute appelée à devenir inoubliable, et je ne la lirai pas, mais les prestations télévisées de l’auteur m’ont définitivement confirmé dans ma décision. Monsieur je sais tout fait une poussée d’urticaire parce que, étant jeune, il a eu des difficultés en orthographe et qu’à cause de cela, il a failli n’être qu’un employé, rendez vous compte ! Voilà qui justifie mon indifférence pour cette crise d’adoles… de sénil… nerfs du grand monsieur condescendant je sais tout.
Par contre, je vais sûrement lire le livre de quelqu’un qui sait écrire, lui, et avec humour, je veux parler d’Érik Orsenna et de « La révolte des accents », paru en 2007 chez Stock. Nous en reparlerons peut-être bientôt.
23:05 Publié dans Le mot du jour, Livre | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : vive la vie, blog, littérature, françois de closets, erik orsenna, livres