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26 février 2006

Matin calme

Un matin comme les autres… Commencé dans le silence. Celui qui suit la nuit, qui fut silencieuse ou écrasée par le sommeil. Dehors se lève un jour gris et froid. Les fenêtres, les balcons, les portes sont inertes. Plus trace de neige, divertissement hivernal attendu ou exécré. Trottoirs vides. L’éclairage public est resté allumé, en retard  sur la nature qui, elle, n’attend jamais. Un coq, juste derrière la maison. Il fanfaronne inutilement, il est seul. Personne ne lui répond. Pas même un aboiement. Peut-être est-ce une plainte, cette phrase chantée, égosillée et répétée ?  Un matin tout nu, meurtri de solitude. Les heures à venir seront longues. Ou fort occupées à démêler l’oubli du besoin. A combler la nécessité pour pouvoir s’offrir un peu de temps. Pérégrinations dans la ville et les terrains vagues, à la recherche involontaire d’une quelconque fleur précoce.