24 août 2007
Enfant bleu
Si le jour soudain s’éclaire de cette lumière transparente et gaie qui baigne les rêves
Si les chants d’oiseaux s’envolent à l’assaut des couleurs des frondaisons
Si les yeux de l’enfant s’allument de joie de tendresse et de beauté
Pourquoi faut-il que tu meurs
Enfant bleu
Tu quittes les fleurs de cette terre
Emportant leurs parfums dans le kaléidoscope des éthers
Tu chevauches les nuages blancs au-delà de nos horizons
Libéré de cette chair qui te torturait
Va
Enfant bleu
Pose ton regard sur les contrées de nos errances
Écoute les chants terriens parfois désespérés
Et souffle-nous le chant d’Amour au gré du vent d’éternité
15:25 Publié dans Les Mots et Les Chants | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Vive la vie, poésie, *de tout et de rien*, blog
Commentaires
C'est la pire chose qui soit, un enfant malade.
Et alors quand c'est le sien.
Ma fifille à moi,quand elle était petite me faisait des pointes de fièvre à plus de 40 parfois pendant trois ou quatre jours. Les toubibs me donnaient différents cachets à lui administrer toutes les trois heures.
Mais on est totalement démunis.
On ne sait pas quoi faire pour aider, en plus la fièvre ça endort plus ou moi, alors tu te retrouves avec une poupée de chiffon toute chaude contre toi.
Et tu surveilles son souffle. Toute la vie autour de toi est entre parenthèse.
Écrit par : May | 25 août 2007
Démunis et impuissants, c'est bien cela.
Merci May.
Écrit par : rony à May | 25 août 2007
on dirait un poème indien
fernando
Écrit par : BRONCHAL FERNANDO | 26 août 2007
je le prends comme un compliment, mais je ne connais pas de poèmes indiens. Par contre je commence à lire assidûment les vôtres et à contempler vos peintures
Écrit par : rony | 26 août 2007
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