Absence et silence

Il a peut-être fait trop chaud, pendant un temps, cet été. Je ne me souviens plus. Accaparé par mille tâches, certaines utiles, d’autres futiles, je n’ai pas vu le temps filer… Je n’ai d’ailleurs rien vu, ni personne, pendant toute une période, mes plus proches encore moins  qui me manquent le plus mais ne s’en doutent même pas. Et nous voici au bord de l’hiver, sans exagérer car ici les frimas et les givres sévissent déjà. Et c’est à ce moment que je m’aperçois du long silence sur mes blogs. Pas d’excuse d’aucune sorte. Un bien grand manque de savoir vivre. Au point que je me demande s’il faut continuer. Si je n’ai pas su tenir, venir seulement de temps en temps, le saurais-je aujourd’hui et demain ? D’ailleurs qu’aurais-je à raconter ? Je suis resté sagement dans et autour de ma grotte, je n’ai même pas effleuré d’un doigt (ou si peu) mon minuscule appareil photographique. J’ai peu visité les blogs, peu commenté par conséquent, ce que je me reproche vivement, ce matin. Sans doute ai-je beaucoup lu, sans doute me suis-je laissé emporter dans quelques journées chaudement bruyantes et revendicatives, pour ne pas dire coléreuses, ces dernières semaines. Sans doute. Mais cela n’excuse pas tout, et me voici penaud mais content de revenir écrire deux mots, en cette matinée pluvieuse d’un dimanche froid. Encore un.