Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22 septembre 2006

Sur le vif.

Voici venir la fin de semaine. (Je n’aime pas l’expression vicande, sais pas pourquoi. Comment ? ouiquenne ? c’est pas mieux. Ne sais pas non plus pourquoi). Donc deux jours tranquilles à venir. À venir, c’est sûr. Tranquilles, c’est un espoir. Au moins je vais pouvoir me rendre dans ma résidence secondaire, c’est à dire… chez moi. C’est facile, le dimanche ce n’est pas tout à fait la même maison (ni tout à fait une autre…). Seule inconnue : la couleur du ciel.

Pourquoi écrire tout cela ? Pour parler ? Pour dire ? Dire quoi ?

 

Entendu une discussion, l’autre soir, dans le bus.

« Je voudrais bien créer un journal libre.

- oui…. oui…. Mais comment libre ?

- ben… sans contrainte, quoi, pas de ligne éditoriale imposée, tu vois ? Le fric pas roi, pas tuteur, pas prof marchand d’armes ou bâtisseur ou entreupreuneur qui fait sa dictée !

- Mais faut des euros pour créer, lancer un journal. Faut payer un imprimeur. Faut des journalistes. T’es journaliste ? 

- Non. Suis pas journaliste…, mais… tous les journalistes disent la même chose. Tu vois une différence entre Le Monde, Le Figaro et Libération, toi ? D’abord ils sont libres tu crois ? Et TF1 et M6 et LCI , hein ? Et RTL et Europe 1, hein ?

- Sont pas tous pareils… y a quand même des opinions différentes, je sais pas moi, y a qu’à lire les éditoriaux du Nouvel Obs et du Point, ou de l’Express. C’est pas pareil quand même !

- C’est pas pareil, mais ça se ressemble. Et puis, merde, ils parlent tous de la même chose au même moment. T’es sûr, toi, qu’ils ont une pensée ? Une vraie pensée ? Quelque chose bien à eux, là ? Quant au fric, là ce peut être difficile, c’est vrai. Les capitaux, le capital… moi je suis contre. Faut bien que ce soit dit, non. Difficile, ça oui, surtout qu’il faudrait que ce soit gratuit !

- Oh mais eh mais oh là ! tu m’inquiètes toi !

- Moi je m’inquiète pour les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs, tu vois… »

Le bus est arrivé devant mon arrêt, j’ai du descendre. Je n’ai pas entendu la suite.