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20 février 2009

Trois ans

 

Le 23 janvier dernier, ce blog terminait sa troisième année. Je ne m’en suis pas rendu compte, ayant cessé toute relation suivie avec lui depuis le 20 janvier, curieusement. Et cette note est la 403ème. Et puis après ? Je n’emploierai pas la formule usée « Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts »… Quelle eau, quels ponts ? Elles sont parfois curieuses, ces expressions … Ceci dit, un peu de moi s’est révélé ici, un peu de mes idées et actes de vie, mais surtout, j’y ai fait des rencontres qui, même virtuelles m’ont « enrichi » (je ne trouve pas d’autre mot) bien plus que je ne l’aurais cru. Et c’est là le grand intérêt que je trouve à ce genre de relation. D’ailleurs je lis plus que je n’écris, pour le moment. Et je découvre des saveurs différentes et nombreuses dont je ne saurais plus me passer, je crois, dans les blogs de mes interlocuteurs. Je le dis ici, car, aussi, je commente peu, parce que je pense que mon avis n’est qu’un avis et, pour cette raison, il a peu d’importance… et je dois avouer ne pas me sentir à l’aise, parfois, parmi des groupes d’amis fort liés entre eux, et, pour cette raison, je n’aime pas m’immiscer, de peur de détonner, de ne pas être au diapason (c’est ainsi…). Certains blogs sont arrêtés, apparemment, mais je les garde en mémoire et m’y promène de temps à autres, qui sait ? D’autres s’interrompent le temps d’un repos, d’une pause ou d’un voyage. J’envie un peu ces derniers, car de voyage, pour moi, il n’est plus question pour le moment et c’est bien ce qui me manque le plus. Mais les réalités de la vie sont plus fortes et plus dures que nos petits désirs… On verra plus tard. Le chemin parcouru pendant ces trois années me revient en mémoire et je tâche d’occulter certains épisodes autant que faire se peut. Ce blog va sans doute continuer, mais je reconnais être un peu « essoufflé » depuis quelque temps. Certaines ou certains s’en sont aperçu, songez que, rien qu’au niveau de mes coups de gueule, je me suis à peine exprimé depuis les JO en Chine ! ! Cela ne veut pourtant pas dire que la moutarde ne me monte plus au nez, mais je m’aperçois que d’autres l’expriment avec tellement d’esprit ! En tout cas, malgré mon « inconstance » de ces derniers temps, merci à toutes celles et tous ceux qui passent fidèlement par ici.