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17 août 2006

D'une île à l'autre

Depuis quelques jours, j’ai entrepris la lecture d’un roman d’Umberto Eco :  « L’île du jour d’avant ». Il n’est pas question, pour l’heure, d’en donner un quelconque résumé ni une appréciation globale, cela va de soit. Néanmoins je ne peux m’empêcher de souligner le véritable enchantement dans lequel je suis tombé de page en page. L’aventure d’un certain Roberto, solitaire, commence seulement et déjà l’écriture, les évocations de personnages, de guerre, de nature, de sentiments et leurs descriptions me subjuguent et me ravissent. La puissance narrative de cet écrivain est trop rare il faut le souligner. Je ne sais pas encore ce que j’en tirerai lorsque j’aurai terminé, mais dores et déjà je peux affirmer qu’Umberto Eco est un humaniste, dont le style procède à la fois d’une profonde connaissance de l’histoire humaine, des langages et coutumes, des réalités et beautés de la nature et d’une expression respectueuse des époques et des régions. Sa façon de les restituer dans ces pages est plus qu’un bonheur et, au passage, il faut associer à ces savoir dire et savoir faire le traducteur Jean-Noël Schifano. Ce livre a un peu plus de dix ans mais il traverse le temps, comme les héros qui y vivent. Je reviendrai sans doute sur cette histoire d’île qui chasse assez facilement et de superbe manière la possibilité d’une autre île que je n’ai pas encore digérée. Car ici, sous la plume d’Umberto Eco, à première vue, les personnages sont humains.