01 mai 2010
Le temps perdu
Devant la porte de l'usine le travailleur soudain s'arrête le beau temps l'a tiré par la veste et comme il se retourne et regarde le soleil tout rouge tout rond souriant dans son ciel de plomb il cligne de l'oeil familièrement Dis donc camarade Soleil tu ne trouves pas que c´est plutot con de donner une journée pareille à un patron ? | |
Jacques Prévert (Paroles) |
08:52 Publié dans Les mots de Jacques Prévert | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie, poésie, littérature, prévert, premier mai, blog