29 août 2006
En marchant
En marchant, je pense qu’un(e) personnage en colère, rouge de colère, les yeux exorbités de colère, qui lance à un(e) autre personnage : « je te réserve un chien de ma chienne ! », n’a pas tout dit. Il devrait ajouter, « même si tu n’en veux pas… », sinon où serait la méchanceté, n’est-il pas ?
Toujours en marchant, j’imagine les compères et commères qui se congratulent. « Très chère… », « Très cher… », ils ajoutent plus rarement « ami », car cela engage. Très cher(e) donc. Cela veux dire tu m’es « cher(e) » parce que j’ai besoin de toi, parce que tu fais parti de mon monde, parce que tu vaux cher et qu’il vaut mieux jouer dans ta cour, parce que tu es influent, parce que je peux ou je vais me servir de toi. J’aime les grands sentiments…
07:03 Publié dans Au fil des jours | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature, *de tout et de rien*, vive la vie, blog