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22 août 2010

Au pays de Dupont la Joie...

Ça ne va pas plaire, mais ce n’est pas écrit pour ça.

Le Rom est l’ennemi, le responsable, le voleur de poules, le pas comme nous, le dérangeant, le qu’on ne veut plus voir.

Dehors !

Un prince, lui aussi venu d’ailleurs, l’a montré du doigt, l’a maudit, l’a mis en accusation, le bannit désormais.

Et devant le zinc du bistrot du coin, clope au bec même si c’est interdit, devant sa cinquième bière, les yeux presque fermés, le gros lourdaud aux gros bras applaudit, approuve, clame « Cornegidouille ! Je l’avais bien dit ! Vous voyez bien ! J’avais raison ! » Et sa voix s’éteint dans un hoquet puant l’alcool.

Le prince a fait un adepte de plus. Bon pour les futures élections, ça. Bien meilleur que les aventures du grand encravaté, emberlificoté dans des amitiés ambigües gâchées comme toujours par des histoires de pompe à « phynance ». Que voulez-vous, le père Ubu en a besoin pour acheter ses andouilles et s’en empiffrer…

Alors dehors le Rom ! Et claironnez ça en fanfare dans les bourgs du pays de Dupont la Joie, qu’on sache bien que ce qu’on dit on le fait. Pendant ce temps, la phynance, justement, on la rétablit en fouillant sans vergogne dans les poches de ces vieux fainéants qu’on va faire besogner jusqu’à la veille de la fabrication des quatre planches à eux dévolues. C’est qui le prince, merdre, non mais !