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26 janvier 2006

Où est la politique ?

Les citoyens de ce pays (comme des autres) ne se situent pas nécessairement à droite ou à gauche quand ils expriment leurs opinions (les expriment-ils réellement ?), ils se situent face aux partis politiques qui apparaissent, à tort ou à raison, comme les seuls porteurs de projets (sic), les seuls "légitimés" à s'adonner à l'action politique. Pour ma part, bien sûr, je dirai à tort. J'aimerais qu'on m'interpelle sur ce point...

Ensuite, il faut éviter plusieurs écueils, parmi lesquels, bien sûr, le refus du fascisme, du racisme, le refus de tout prosélytisme aussi. Est-ce que je me trompe ? Il me semble que c'est par eux qu'on étouffe la démocratie. Parmi lesquels, aussi, le glissement vers un centrisme douillet ou "révolutionnaire" (style Marianne) qui n'ouvre pas plus de portes vers la démocratie que les autres tendances, tant, à elles toutes, elles sont persuadées du bien fondé de leur seule propre démarche... Je serais tenté de demander ici, dans le langage et la réalité actuelle, qu'est-ce donc que la gauche ? Qu'est-ce donc que la droite ? Le paysage politique n'est plus affaire de points cardinaux mais de réalités de terrain, je le répète. Le tout est de s'interroger : comment parvenir à ce que l'expression des citoyens soit, enfin, celle qui oriente et contrôle LA politique (gestion de la cité...), mais aussi tous les pouvoirs (financier, entrepreneurial, culturel, etc... ) qui s'arrogent des droits exorbitants sans que les populations n'aient leur simple droit à la parole ?    

Voilà pourquoi j'en reviens à l'idée du début. Il faut la reflexion, oui, mais aussi plonger dans l'actualité, qu'on le veuille ou non, car c'est un moyen, aussi, d'amener des idées, de construire des solidarités de pensée et d'action, de créer des objectifs réalistes et porteurs, sans quoi, rien ne sera jamais possible contre cette accablante société qui sait si bien réduire au silence et au fatalisme le plus grand nombre. C'est donc bien la preuve que chacun doit se donner la "parole" pour mieux "participer" et être acteur. Comme j'aimerais, comme d'autres avec moi, que cela ne se réduise pas à de simples voeux...

Commentaires

Oui, acteur et solidaire... La majorité de la population est à des millions d'années-lumière de ce raisonnement. Malheureusement...
Pour schématiser, je dirai que la Droite c'est la libre entreprise, le libéralisme (qui n'est pas viable sur la durée) et la gauche logiquement devrait mettre l'homme en priorité dans les choix de société... Mais à trop se perdre dans de stériles quêtes du pouvoir, on en oublie l'essentiel...

Écrit par : Fabrice | 28 janvier 2006

entièrement d'accord avec vous
http://presidentielles2007projet.hautetfort.com/

Écrit par : gilles | 29 janvier 2006

je ne suis pas tout a fait d'accord avec Fabrice. A la base l'humanisme (imputée injustement à mon gout à la gauche) est une valeur francaise (Zola..) Etre de gauche c'est proteger des acquis. Etre de droite c'est un peut etre chercheur d'or avec ce que ca implique de risque.

L'homme politique est un homme de conviction qui s'occupe certes de son bien avant tout. Mais je crois que son ego et sa vanitée le pousse à laisser une marque positive dans l'histoire...

Les echecs vécus actuellements sont dû plus à un manque de vision de ceux-ci, aussi à l'abandon des valeurs (gout de l'effort, creativité...) et à l'influances des facteurs extérieurs difficilement controlable.

Nos vieux hommes politiques ont créé une société europeenne et mondialiste imparfaite en oubliant la place de l'homme. La societe a évoluée très vite. Peut de gens ont compris ca en France. Plus nous tarderons pour l'accepter et nous adapter plus les ajustements seront désagrables.

Écrit par : franz | 29 janvier 2006

Pour Franz.
L'humanisme nest pas une valeur "Française". Il appartient à chaque être du globe d'être humaniste ou pas.

Etre de gauche aujourd'hui c'est vouloir accéder au pouvoir, être de droite c'est vouloir le conserver... L'homme n'a en aucune façon sa place dans ce combat à outrance.

L'homme politique est comme tout les autres, comme toi et moi, nous aussi nous pensons d'abord à notre bien...
Nous avons tout comme eux un "égo" et une certaine "vanité" qui nous poussent à laisser une marque positive dans nos blogs respectifs.

Les échecs ? Pourquoi vouloir à tout prix trouver un responsable à nos misères ? Nous aussi nous avons manqué de "vision". Nous avons créé ce monde tous ensemble.

Nos vieux hommes politiques... Tu cherches encore un bouc émissaire, nous les avons aidé à mettre tout ceci en place, ou bien nous ne sous sommes pas assez impliqués dans ce que l'on appelle la citoyenneté. Moi je trouve que la "société" régresse. Par contre la technique, les nouveaux médias, le non-travail de plus en plus présent, la désinformation, l'individualisme progressent à toute vitesse...
Et il n'y a pas qu'en "France" que les hommes et les femmes ont du mal à suivre, à ce sujet on peut parler de mondialisation...

Passe une bonne semaine...

Écrit par : Fabrice | 30 janvier 2006

Excuse-moi Rony de mobiliser ainsi ton blog, mais il fallait bien que je réponde... J'espère que tu ne m'en voudras pas...

Écrit par : Fabrice | 30 janvier 2006

Fabrice, cela ne me gêne pas que l'on débatte ici, si c'est dans un but constructif.

Franz, je ne crois pas qu'il suffise de s'adapter, ce serait donner raison à l'injustice et à un certain rejet des autres. Or, le but essentiel de l'organisation sociétale ( pour faire pompeux... ) c'est l'homme. D'abord. Mais plutôt que de se faire à... quelque chose qu'il n'a pas choisi, il doit réagir et construire de ses mains, s'il veut que cela change.

Fabrice, il y a quand même des responsables, ceux qui, comme l'écrit Alexis de Tocqueville : « […] il y en a même qui l’ont découverte toute formulée dans le silence des peuples, et qui ont pensé que du fait de l’obéissance naissait pour eux le droit au commandement. » Et là je te rejoinds sur notre propre responsabilité.

NB: je ne cependant suis pas un adepte des thèses de Tocqueville...

Écrit par : Rony | 31 janvier 2006

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