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18 octobre 2007

Instantané de mon village

La vie du village ne se circonscrit plus autour de la place de l’église, comme autrefois. Aujourd’hui, chacun demeure chez soi. Parfois, par beau temps, quelques mamans surveillent les ébats incertains de leurs petits enfants, sur l’espace du monument aux morts. Parfois, surtout en soirée, c’est au tour des papas. Certes, sur l’escalier de l’église, quelques adolescents et jeunes adultes créent un peu d’effervescence par leurs cris, les vrombissements de leurs mobylettes, les crissements des pneus de leurs voitures. Il arrive souvent qu’ils occupent le terrain tout l’après midi, jusque tard dans la nuit. Souvent aussi, ils jouent au ballon, créant beaucoup de  désagréments chez les riverains, leur ballon atterrissant dans le jardin ou la cour de l’un ou l’autre. Mais leur appétit de bouger, s’affirmer est le plus fort, trahissant sans doute leur besoin de tromper leur ennui. Sinon le village est paisible. Et chacun  y vit tranquillement, du moins si les apparences de silence sont véritablement de la tranquillité.

Commentaires

Ben moi je pense que non, le silence n'est pas la tranquilité.
Je me rappelle quand j'étais petite, tout le monde le soir était dehors dans la rue, il y avait un banc devant chaque maison. Les enfants jouaient dehors longtemps etc... C'était ça la tranquilité finalement, maintenant le silence c'est inquiètant.

Écrit par : May | 18 octobre 2007

Quelle façon poétique de dire que c'est devenu un sacré bordel...!!! Tu imagines les grandes villes à échelle?...on en parle souvent à la télé...
;)

Écrit par : José | 19 octobre 2007

J'aimerais savoir ce que tu en penses, Rony.
C'était mieux, avant ?
J'ai l'impression que oui, que les évènements qui touchaient les uns et les autres (deuils, mariages, naissances) se partageaient davantage.

Écrit par : Fiso | 20 octobre 2007

J'habite dans un quartier calme qui vit un peu comme un village et où on se connaît un peu tous . C'est très agréable de dire un petit mot au préposé des postes, de s'arrêter bavarder avec des jeunes assis avec des retraités sur les marches de l'église ...
Il y a des bancs où on peut s'asseoir et bavarder avec tout le monde.
Les habitants du centre ville nous surnomment de qualificatifs peu amènes mais je n'irais pas vivre ailleurs pour tout l'or du monde!

Écrit par : Lhuna/Angélique | 21 octobre 2007

Peut-on encore appeler village un lieu où les jeunes qui jouent au ballon sont considérés comme des perturbateurs.
La recherche obsesionnelle du calme ne préfigure-t-elle pas la mort ?
Ou alors avons-nous des vies tellement déboussolées que nous n'aspirons plus qu'au repos ?

Écrit par : Rosa | 21 octobre 2007

J'ai connu la même forme de vie que toi ici aussi

Écrit par : rony à May | 22 octobre 2007

Pas vraiment un bordel ici, d'autant que la plupart de ces jeunes gens sont sympathiques

Écrit par : rony à José | 22 octobre 2007

Je ne sais pas pour toi, mais ici, petit village et petit bourg, tout le monde se connait et partage pas mal, c'est moi qui fait un peu figure de "revenant" ! ! Par contre j'ai vécu en ville longtemps et c'était l'indifférence totale.

Écrit par : rony à Fiso | 22 octobre 2007

Tu as raison, il faut conserver cette qualité de vie.

Écrit par : rony à Lhuna/Angélique | 22 octobre 2007

J'ai du mal m'exprimer, les jeunes ne me perturbent pas, j'ai même quelques échanges avec eux. Comme partout il existe quelques "râleurs", sans plus. Malgré un certain individualisme perceptible ici et là, c'est encore un village, ici, dieu merci.

Écrit par : rony à Rosa | 22 octobre 2007

Les commentaires sont fermés.