24 octobre 2007
Brise Marine
Je voudrais être comme les oiseaux de ce poème de Stéphane Mallarmé…
La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...
Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots!
Stéphane Mallarmé
00:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : vive la vie, *de tout et de rien*, blog, perso
Commentaires
bises .
Écrit par : Lhuna/Angélique | 24 octobre 2007
Écrit par : enriqueta | 24 octobre 2007
Elle voulait s'assurer que sa maman mourrait après sa grand-mère et son arrière_grand-mère
et a conclu en disant
"mais quand on est mort on est comme les oiseaux"
Moi aussi j'aime beaucoup ce texte.
Écrit par : Rosa | 24 octobre 2007
Écrit par : rony à Lhuna/Angélique | 25 octobre 2007
Écrit par : rony à enriqueta | 25 octobre 2007
Écrit par : rony à Rosa | 25 octobre 2007
Et surtout même si comme toi j'aime le silence lutte contre le besoin de te taire...
Écrit par : Rosa | 25 octobre 2007
Je lutte, mais je cherche un silence reposant, simplement, et qui m'aide à remettre mes idées en place...
Écrit par : rony à Rosa | 27 octobre 2007
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