27 octobre 2007
Un poème de Paul Éluard
Toi la seule
Toi la seule et j'entends les herbes de ton rire
Toi c'est la tête qui t'enlève
Et du haut des dangers de mort
Sur les globes brouillés de pluie des vallées
Sous la lumière lourde sous le ciel de terre
Tu enfantes la chute.
Les oiseaux ne sont plus un abri suffisant
Ni la paresse ni la fatigue
Le souvenir des bois et des ruisseaux fragiles
Au matin des caprices
Au matin des caresses visibles
Au grand matin de l'absence la chute.
Les barques de tes yeux s'égarent
Dans la dentelle des disparitions
Le gouffre est dévoilé aux autres de l'éteindre
Les ombres que tu crées n'ont pas droit à la nuit.
Paul Éluard dans « L’amour la poésie »
03:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie, *de tout et de rien*, blog, perso
Commentaires
Écrit par : May | 27 octobre 2007
:)
Écrit par : José | 27 octobre 2007
Écrit par : rony à May | 27 octobre 2007
Écrit par : rony à josé | 27 octobre 2007
"La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur"
Écrit par : Rosa | 27 octobre 2007
(et que mon désespoir)"
Il n'y a que lui pour ces mots, je suis bien d'accord.
Écrit par : rony à Rosa | 27 octobre 2007
« Je rêve de toutes les belles
Qui se promènent dans la nuit,
Très calmes,
Avec la lune qui voyage. (Paul Eluard Poèmes pour la Paix X) »
J’aime beaucoup Paul Eluard et j’ai publié quelques poèmes sur mon blog dont un que j’aime particulièrement :
http://perroquet.canalblog.com/archives/2004/12/31/239133.html
Je vois dans la colonne de gauche que tu lis « fragilité » , qu’en penses-tu ?
Au cours d’un farfouillage dans une brocante Petite Lutine à mis la main sur cet ouvrage que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Je trouve ce monsieur plein de bon sens.
Écrit par : Asterie/Bernard | 28 octobre 2007
Tu pourrais m'en dire deux trois mots, t'es impressions sur ce poême. je suis un peu curieux de savoir ce que tu en penses. rep sur mon adresse mail.
même à vous autres lecteurs...
A tres bientot!
Écrit par : Quentin | 30 octobre 2007
Paul Éluard dit les mots de l'amour et du desespoir, l'un ne va pas sans l'autre (c'est à croire...), avec génie, celui du coeur.
Jean Claude Carrière a écrit cet essai à point nommé. Tout le monde se rend compte de ce qu'il dit mais n'en parle pas, ou trop peu. Pourtant ce sont des constats de simple raison et de bon sens, mais apparemment, ce n'est pas si répandu que cela.
Écrit par : rony à Asterie/Bernard | 01 novembre 2007
A bientôt.
Écrit par : rony à Quentin | 01 novembre 2007
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