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01 avril 2008

Polycarpe de Claudine Chollet

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Il y a un peu plus d’un an, à peine vingt jours après mon entrée dans ma grotte, je recevais deux volumes très attendus de la série des “Polycarpe” de Claudine Chollet, écrivaine et blogueuse avec laquelle j’ai quelques affinités. Mon goût pour l’écriture et nos échanges de commentaires ont fait le reste. Lorsqu’elle nous a avisés, sur son blog, de la parution de ses livres, j’ai commandé aussitôt et je fus le premier blogueur à l’avoir fait, me dit-elle, j’en tire une certaine fierté ! De ses dédicaces délicates  et amicales, je ne vous livrerai que ces  passages « Je fais confiance à mon Polycarpe pour te remonter le moral » sur l’un des romans et sur l’autre « … la lecture de ces Poly te portera chance », ce sont bien là des paroles d’amie, fut-elle virtuelle. Merci Claudine, c’est très vrai. Une année a passé et je me sens très bien. Je n’en ajoute pas plus pour  ce qui me concerne.

Je n’ai pas encore acquis la suite de la série, mais je  n’y manquerai pas. Bien entendu je ne parlerai pas des intrigues auxquelles se trouve mêlé Polycarpe. Mais ce que  je peux affirmer, sans risque de rien déflorer, c’est que, si je les ai lus trois fois, c’est  parce que ces romans sont plus qu’attachants par les évènements, certes, mais surtout par la personnalité de Polycarpe et des personnages qui l’entourent. Par l’écriture de Claudine Chollet, aussi, qui vous tient en haleine de la première à la dernière page, avec une pointe d’humour, une ironie discrète parfois, et aussi une psychologie profonde et subtile des acteurs de ces histoires policières.

Polycarpe est un quinquagénaire qui, comme dit la quatrième de couverture “… désire rompre avec son passé… ” et “ … démarre une nouvelle existence”. Claudine Chollet nous fait assister à cette renaissance avec un style simple, des évocations à la fois poétiques et réalistes du village, des environs et des gens. Le tout en un rythme soutenu mais où l’énigme tarde – volontairement – à être résolue, ce qui lui donne un charme supplémentaire. Nous ne pouvons qu’apprécier la sagacité et l’esprit de solidarité de Polycarpe. Bien que « policiers », ces romans sont loin des sentiers battus actuels, frais, savoureux,  et la violence – bien que des crimes y soient commis – n’y existe pas en tant que telle. Le plaisir de la lecture, tout simplement.

Livres en référence :

Polycarpe, Le Pigeon Noir – 2007 – Éditions Tutti Quanti

Polycarpe, Le nègre en chemise – 2007 – Éditions Tutti Quanti

http://www.editionstuttiquanti.com