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21 novembre 2009

Controverses et polémiques…

Il faut le faire, utiliser aujourd'hui le mot versus, sous sa forme abrégée "vs", pour dire « contre ». Encore une mode, mais déprimante, cette fois, car elle est allé chercher ce "vs" dans les usages sportifs de la langue anglaise, alors que versus vient du latin dont notre langage français est l'un des enfants.  Il faut avoir l'esprit tordu pour s'amuser à pareil détour... le cartésianisme se perd. Enfin, trêve de polémique, notre paysage sociétal s'encombrant de plus en plus de controverses douteuses, à la limite du comique parfois.

 Ainsi ceux qui sont pour ou contre rejouer un match gagné grâce à une main, mot légèrement différent de "foot", (foot dont personnellement je suis à cent lieues), sous prétexte de "morale publique", comme j'ai lu quelque part, oubliant (à dessein ?) que la morale publique et le tout fric sont rarement en harmonie. De nos jours comme par le passé. Dire que même des politiques jusqu'au plus haut niveau s'expriment à ce sujet (Fillon), des éminences grises aussi (Attali), "philosophes" (j'ai un doute) comme Finkielkraut par exemple , écrivains (Delerm) et j'en oublie sûrement, mais quel intérêt, puisque cela ne changera rien ? « Morale publique », c'est un peu comme « identité nationale », on est en train de tenter de nous infliger une idéologie...

J'évoquais des comiques de situation précédemment, ainsi peut-on penser à Ségolène Royal vs Vincent Peillon, avec en plus un langage de cour de récréation enfantine. La gauche libérale ne sait même plus s'amuser... peut-être est-ce justement parce qu'elle n'est plus sociale ?

Grave par contre, la controverse qui a suivi l'inexcusable intervention d'Éric Raoult contre Madame NDiaye, prix Goncourt (je l'évoque ici), auprès de Fréderic Mitterrand, lui-même récemment au chœur d'une autre polémique... Où celle de la fessée ou non à administrer aux enfants ! Nous n'en finirons jamais. Ne perdons pas de temps et utilisons le mot « contre » simplement et à bon escient. Non ?