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Citation

"... je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l'excès des biens. Le plus grand des luxes n'a jamais cessé de coïncider pour moi avec un certain dénuement."
Albert Camus (Préface de "L'Envers et l'Endroit")

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24 septembre 2006

Marcher devant

Marcher devant

Et sans secours

Marcher longtemps

La nuit le jour

L’arbre et la fleur

Pour compagnie

Ris de bonheur

A qui sourit

Des mots d’ivresse

Et de bonté

Sans rien qui blesse

À raconter

Loin de la porte

Et du mouroir

Le vent emporte

Le vain espoir

Marcher tout court

Sans trace

Sans trace

   

Septembre 2006 – dans « Les Mots et les Chants »

 

00:40 Publié dans Les Mots et Les Chants | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Littérature, poésie, écriture, blog

Commentaires

oui, Rony, 'sans rien qui blesse', ce n'est vraiment pas la peine de rajouter aux blessures des autres, le monde s'en charge. comme quoi, ces traces que tu laisses sont de vrais jolis mots du dimanche! merci.

Écrit par : kintana | 24 septembre 2006

Et puis un jour, dresser le tipi ? ;-)
(Il est chouette ton poème, douloureux mais beau et puissant.)

Écrit par : Fabrice | 24 septembre 2006

venant de toi le compliment me touche. Bonne vie.

Écrit par : Rony à kintana | 25 septembre 2006

Mais d'abord trouver l'endroit.... Merci pou r l'encouragement.

Écrit par : Rony à Fabrice | 25 septembre 2006

Les commentaires sont fermés.