Livres, terrorisme, pauvres c....

Livres et terrorisme

De mes blogs, j’ai retiré les « listes » (quel mot affreux) de mes livres préférés ou lus récemment. Devinerez vous pourquoi ? Mais voyons parce que j’ai découvert sur Libé.fr que les enquêteurs qui s’occupent des « attentats » anti caténaires s’intéressent vivement aux lectures de Julien Coupat à défaut de prouver qu’il est l’auteur de “L’insurrection qui vient”, vous savez, ce garçon arrêté à Tarnac et emprisonné malgré le principe de présomption d’innocence, alors que rien d’avéré ne peut être retenu contre lui, et ce, depuis novembre 2008.

Non pas que je sois un “ultragauchisse autonome hors des normes habituelles des gauchisses anar futurs terrorrisses même s’ils ne le sont pas dans leur tête”, voyez ? Non, je ne me donnerais pas cette importance médiatique (ou pas), évidemment. Mais comme je sais que parfois je râle un tantinet contre les politiques dans mes élucubrations et que je sais aussi qu’à l’Élysée une cellule  surveille le “Ternet”, je me méfie, voyez-vous. Quoique, à mon âge, même si parfois je défile dans les rues, comme en Février, en Mars et bientôt le 1er Mai, je n’ai plus l’énergie ni la souplesse pour m’“anarcho-ultragauchiser” même de façon “autonome”. D’abord je n’ai pas de cagoule noire ! Donc je ne fais plus la liste de ce que je lis, c’est une précaution. Néanmoins, j’avoue avoir relu récemment “la Princesse de Clèves”… Ce que c’est que d’être sentimental tout de même !

Ils ne se cassent pas les pauvres c... !

Je lisais ce matin une chronique d'un abonné du Monde.fr  qui explique qu’il ne faut surtout pas augmenter le smic, car (en gros) c’est là le meilleur moyen d’augmenter le chômage et aussi d’augmenter une véritable impossibilité à l’embauche. En foi de quoi, l’espoir de travailler, pour nombre d’entre nous, n’augmente pas… Je ne me souviens pas que le smic ait augmenté ces derniers temps, mais alors, le nombre de chômeurs, excusez du peu ! Et l’augmentation du nombre de fermetures annoncées, je ne vous dis pas ! Ne nous étonnons pas, ce petit blogueur est de l’école dite libérale (néo ou pas on s’en fout), un adepte propre sur lui de Friedman, de l’école de Chicago et autres Hayek et hurluberlus du même genre. Vous voyez ? Non ? Alors demandez à Alain Minc, Jacques Marseille, Jean Marc Sylvestre, Nicolas Baverez, Alain Madelin, Élie Cohen, et autres pustules qui ne cessent de démanger le corps social avec leurs « théories » (idéologie) jamais prouvées nulle part, ni ailleurs, pas même chez et à l’époque de Pinochet (je parle de Friedman ici) et encore moins aujourd’hui et maintenant. Et en plus ils sont fiers d’eux-mêmes et condescendants, les princes du moment. (Cela fait bien longtemps qu’ils tiennent le haut du pavé, je trouve, ils ne veulent pas se casser, sont pas cons – croient-ils - !)  Tiens, en parlant de ces saints apôtres de « la main invisible » du marché et de son inéluctabilité (et aussi de son “naturel”), on vient d’apprendre que les cadres Dexia vont toucher, quand même, huit millions d’euros de bonus. Vous vous souvenez de Dexia ? Qui a mis la main (visible celle là) à la poche pour renflouer ce fleuron de la mauvaise gestion financière ? Devinez ? C’est un des enseignements de cette idéologie évoquée ci-dessus et diffusée et soutenue et assénée par ces évêques crétins de l’idéologie qu’on espère moribonde (non ? ah dommage) à savoir, chômage : normal ; pas de smic et pas d’augmentation en tout cas ; bonus oui, même quand tu es le dernier des « gestionnaires » (quel mot con, trouvez pas ?).  Ben alors, qu’est-ce qu’elle fout la main de l’État, petit homme ? Dans le lointain… « L’État, c’est quoi, si c’est pas moi ? Alors je fais ce que je veux, na, il y a des bandes à réprimer, je n’ai pas de temps à perdre ! » Ah, ben évidemment, là…

A bientôt, qui sait ?