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11 août 2007

Insomnie...

Une heure ce matin. Pas encore dormi. Pensées fleuves dans la tête et les yeux fatigués. Oui, mais il faut bien tenir, puisque le sommeil n’arrive pas. Je l’attendais d’une seconde à l’autre, en lisant Bohringer, mais il n’est pas venu. J’ai entendu un pas furtif, dans le couloir, c’était peut être lui (le sommeil, pas Bohringer), mais il n’est pas entré. Il faut dire que je ferme ma porte à clef, la nuit, et je laisse la clef dans la serrure. Il n’a sans doute pas pu entrer, ou pas voulu. J’ai pourtant,  comme tout le monde, besoin de sa compagnie, cette nuit. Et les autres nuits, d’ailleurs. Mais il est tellement fantasque, depuis quelque temps, que je me suis résolu à lui faire des pieds de nez, quand il ne venait pas. Toujours tapi quelque part, tout à côté, prêt à servir, il a du voir mes pieds de nez, et, depuis, il se venge, le bougre. Faut pas taquiner le sommeil, il est susceptible. S’il lui prend un jour de ne pas aimer l'arôme de café, et il sait que j’en bois beaucoup, il ne se manifeste pas. Comme je vous le dis ! Il n’aime pas non plus les gens nerveux. Or je le suis, malgré les apparences. Quand je parviens à me contenir, il vient faire un saut, accomplit son œuvre, puis il s’en va au petit matin. Si je n’y parviens pas, je l’entends venir écouter à la porte puis s’en aller, comme aujourd’hui. Pourtant je l’aime, le sommeil. Lui m'aime aussi parfois, mais il est infidèle.