11 juillet 2010
Les deux dames aux affaires en cours
En voilà deux, maintenant ! Phonétiquement elles ont le même nom et elles accèdent presque en même temps à l’“hyper-célébrité”, et, semble-t-il, pour des affaires de pognon euh, je m’emporte là, disons pour être moins vulgaire : de gros sous. Tout gros tout gros, les sous ! Alors d’abord, comprenons nous bien ! L’hyper-célébrité, c’est ce qui vient après la super-célébrité elle-même issue de la célébrité, vous voyez ? Un peu comme la richesse qui s’accumule d’une génération d’une famille à l’autre sans qu’aucune n’ait rien à faire… une sorte de remix du grossissement du tas de pièces d’or de Picsou, voyez ? Ça se situerait au-delà de la morale et de l’éthique…. Ça n’a rien à voir avec la modernité… attendez ! Je vous explique ! La modernité, il n’y a rien au dessus, donc on ne peut parler ni de super ni d’hyper modernité. Vu ? Tout juste peut-on dire qu’avant la modernité il y avait la ringardise -excusez mon dérapage de langage !- disons… le passé (l’histoire ? toute l’histoire ?), l’ancien – non, pas l’archaïsme – ne soyons pas méprisants. Et il en est pour affirmer que la modernité à un après déjà connu ! ! Si je vous le dis, et ce sont les modernistes qui le pensent et le disent. Il y a le postmodernisme disent-ils. Et ils jugent des attitudes, des œuvres, des créations, des philosophies postmodernes, dites donc ! Ils auraient des dons de voyance, apparemment, parce que le modernisme aujourd’hui c’est être post moderne. Par exemple, réclamer des indemnisations pour tout et n’importe quoi serait postmoderne, c’est à dire se situerait au-delà de la morale et de l’éthique, là aussi….Faudra nous expliquer comment on procède en tant que moderne pour être en même temps après-moderne… Mécanique quantique de pensée, peut-être ?
En tout cas, l’argent n’est pas sujet à pareilles considérations philolo et philoso – phiques. La preuve les deux dames qui se nomment phonétiquement tout pareil et pareillement ont un rapport justifié ou non avec les gros sous. L’argent ne fait pas le bonheur, dit la chanson, mais ces deux dames n’ont pas l’air de s’en soucier, le principal étant qu’elles en aient ou en demandent beaucoup. Quant à l’usage qu’elles en font ou en feraient et selon quelles règles, chut ! Ça ne se dit pas, même dans les journaux
11:27 Publié dans Coups de Gueule | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : vive la vie, écriture, actualité, politique, blog, bettencourt, betancourt