Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 avril 2007

Politique 2007(6)

Nous en sommes arrivés à l’avant-veille du premier tour. Jusque là, rien de bien affolant. C’est un décompte sur calendrier, comme pour de nombreuses autres circonstances. Et alors ? Alors on nous a offert un grand spectacle de marionnettes. Des roses, des rouges, des vertes, des bleues et même des brunes… Et pourtant, j’ai eu la nette impression d’avoir assisté à « Histoires sans parole ». Quand je dis « assisté », c’est un bien grand mot. J’ai entrevu, aperçu. Mais les saynètes n’avaient ni queue ni tête, malgré les immenses moyens déployés pour donner une « image » à chacune et chacun des douze apôtres de l’incertain, du fumeux,  du « va comme je te pousse », du ringard, du flagorneur, du jeteur de sort, du menteur, du narcissisme, de la gravure de mode, etc… etc…

Faudra-t-il tirer des conclusions de cette campagne ? D’autres vont le faire avec leur faconde et leur talent de « museleurs » habituels !  Je veux dire, ceux qui « font » l’actualité, l’événement ; qui les fabriquent avec leur plume (leur clavier…) ou leur caméra. Ceux qui vous disent que…, qui vous indiquent où regarder, qui avec l’aide des sondeurs vous « orientent » mais avec des « marges d’erreur » (quand même !). Naturellement, votre jugement, votre libre arbitre les gêneraient, alors ils prennent les devants, martèlent, martèlent et martèlent encore. L’air de rien, comme cela, juste pour dire… et vous empêcher de dire.

Peut-on rêver de politiques qui commencent par écouter les populations ? Et je parle seulement de rêver. Même pas. Ils occupent et occultent, avec l’aide (intentionnelle ?) des médias. Je reviendrai sur ces « discours » et leurs liens avec les réalités dites du « terrain ». Pour le moment, sortez de ce tapage assourdissant qui en abasourdit plus d’un, qui tétanise les autres. Dimanche, allez voter comme si vous ne les aviez pas « entendus », comme bon vous semble… et allez prendre l’air !