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21 avril 2007

Vivre dans la grotte

La grotte est maintenant vivante, habitée. Restent encore quelques améliorations, quelques installations à faire. Une petite décoration par exemple, pour se sentir bien. Je n’ai pas dit confortable, non, je suis plutôt spartiate, par certains côtés. On ne se refait pas. Mais quelques finitions seraient nécessaires, comme habiller les ampoules nues, couper les rideaux bleus trop longs de la porte-fenêtre, entreprendre quelques toiles… Mais je n’ai pas d’inspiration, en ce moment. Pour l’instant, une seule reproduction de  tableau (qui me plaît beaucoup), offerte par une amie blogueuse, trône sur un rayonnage de la bibliothèque. Elle serait trop isolée sur les murs vides…

Mais enfin, j’y respire. Et cette respiration solitaire me pèse parfois. J’ai beau m’astreindre à cuisiner, faire la vaisselle, laver le linge, faire le ménage… ce ne sont là que des actes solitaires. Même si je trouve agréable les levers du jour ensoleillés, le parfum du café du matin n’est plus aussi enivrant. Me revient à l’esprit ma désillusion, suite à des dissimulations qui m’ont tellement meurtri. Les murs ne me répondent que par leur blancheur immaculée et muette. Parfois j’entends une petite voix me dire que je n’aurais pas dû croire sans restriction, pas dû tout donner. Et je réponds que dans ce cas, ce n’aurait pas été de l’amour… Mais pour elle, à l’évidence, ce n’en était pas.

Je me lève tôt tous les matins, pour ne pas sombrer. Je sors, je blogue, je marche, je visite, j’ai des activités associatives et sociales, puis le soir, je rentre, je cherche le réduit où se cacherait l’oubli, mais je ne le trouve pas. Alors, j’essaie de dormir…