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30 mars 2007

De jour en jour...

Il y a quatre mois jour pour jour, je franchissais une porte pour sortir d’un lieu et d’un cœur où je ne pourrais plus jamais entrer… Qu’il est lourd à vivre ce mot : jamais.

« Le temps ne fait rien à l’affaire » chantait Brassens, pour d’autres raisons. Finalement, il semble bien que je fasse parti des cons ! Bon sang, mais c’est bien sûr ! Sinon je n’aurais jamais eu à franchir cette porte…

C’est pourquoi j’ai la phobie des portes fermées et je laisse donc la mienne ouverte à tous. Celle de mon cœur aussi, bien que la sensation de vide dans cet organe reste vivace…

Venez, il y a de la place !

Même dans ma grotte toute petite, blanche et bleue, il y a beaucoup « d’espace ».

Faites comme chez vous, ici, on ne pratique que le don de soi, le respect.

L’amour lui, d’un autre être s’entend, cet amour là ne peut plus entrer chez moi, il y étoufferait dans la seconde. Plutôt que de le voir mourir à nouveau, même à petit feu…, dès que je le reconnaîtrai, je le jetterai dehors.  Pour son bien.

Il n’y a pas de sarcasme là-dedans. Le sarcasme est une agression de haine, de violence ou de colère. Une raillerie blessante. Pas de cela chez moi. Envers personne, encore moins envers qui j’aime.

Vous pouvez entrer à toute heure…

Dans deux jours, il y aura un mois, j’entrais pour la première fois, seul, dans ma grotte.