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11 août 2006

Le temps inutile...

Ce matin, aux premières lueurs du jour, face à ma fenêtre,  la brume est installée sur les coteaux, ne laissant apparaître de la forêt qu’une ombre à peine plus foncée que le gris du ciel bas. La rue est humide. Relents d’automne, avant goût du déclin de l’été. L’air frais pénètre dans la pièce et, curieusement, j’en éprouve une certaine joie, comme un plaisir.

Le temps coule doucement. La radio diffuse ses nouvelles. Décompte du nombre de jours de guerre au Liban, décompte des victimes de part et d’autre au Liban,  en Israël, en Palestine, en Irak, en Afghanistan. Voix mécanique et métallique, la même que pour la météo des plages, avec peut-être un peu plus d’émotion pour le nombre de médailles françaises aux championnats d’Europe d’athlétisme. Glauque. L’ONU s’emberlificote dans des tractations sans fin totalement inhumaines. Un ministre français doit aller y mettre son grain de sel.  J’éteins.

Pas envie de continuer ici. Dire quoi ? Répéter ? Lasser ? Se lasser ? Pas de goût. A rien. Une traîne d’automne. Presque le froid. Le silence serait-il plus puissant ?

Envie de foutre ce machin par la fenêtre. Parce qu’il met un temps fou pour démarrer. Pas que cela à faire. Un temps fou pour enregistrer. Un temps fou pour les commentaires. Il m’énerve et je vais bientôt le balancer… peut-être. Ou recommencer, demain.