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20 mars 2007

La souffrance d'un enfant

Il y a un peu plus d’un an, V…, un enfant de dix ans sort de chez le médecin, diagnostic : leucémie aiguë. La maman est effondrée, les proches fortement ébranlés et pourtant, tout le monde va se battre. L’enfant surtout, qui va commencer par ne pas admettre cette souffrance occasionnée par la maladie et les traitements, puis s’y soumettra bon gré mal gré.. La maman qui ne va pas ménager sa peine ni son temps pour l’accompagner toujours, sans cesse dévouée, sans cesse disponible, bien que consciente de cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de son fils. Les proches qui les entourent. Inutile de décrire la dureté des traitements, la difficulté de V… pour les accepter et les supporter. La lutte semble efficace et après plusieurs mois, V… peut même se rendre à nouveau au collège…

Aujourd’hui, rechute, tout est à recommencer… Comment éviter le désespoir, la souffrance, la souffrance de l’enfant, celle des parents, celle des proches ?

La souffrance d’un enfant est insupportable, inadmissible !

Et que faire ? Aucune action n’est possible pour nous, sauf celle des médecins, infirmières, éducateurs et psychologues…  Entourer et aider la famille sans l’étouffer. Il faut retenir cette colère violente contre une nature si injuste. Rester disponible pour répondre au premier appel, pour une aide, si petite, si anodine soit-elle. Rester disponible pour écouter simplement, parfois. Et oublier les mots inutiles et passe-partout comme courage, espoir. Ceux-là se vivent mais ne se disent pas. Il faut aimer… tout simplement.