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15 mai 2006

France Inter, le Sept-Neuf réveil matin

La nuit a tellement bien caché ses papillons que j‘ai dormi. Réveil tranquille, frais et dispos. Café. France Inter, radio phare du Service Public. Le Sept-Neuf. Et je me fous en rogne. Comme çà, tout de suite. Avec raisons. (Oui, parce que, parfois, on est mal luné sans raison). En plus j’ai mis un s, parce qu’il y en avait plusieurs (des raisons)…

Demande de secours. Le monsieur intervoyouvé, il dit, en substance et de mémoire : « Il nous faut trouver des financements, parce qu’il s’agit d’un produit nouveau. Je ne dis pas que l’État doit nous financer, mais par l’intermédiaire de certains organismes, il y aurait la possibilité de… parce qu’en fait cela crée de la valeur. L’Europe et la France sont très en retard sur les Américains […]. Notre but, quand même, c’est bien la création de valeur. La recherche en France est de qualité, mais elle ne sait pas se valoriser. », qu’il pleure, le monsieur. Je n’ai pas entendu le nom du monsieur, il est  quelque chose comme un super « manager » d’un truc bio-quelque chose, qui contribue, je crois, à fabriquer des médicaments. Et les 113 centres hospitaliers, eux, ils perdent de la valeur ? Ou alors on ne sait pas les valoriser. Et le numerus clausus pour les étudiants en médecine et les élèves infirmières, c’est pour donner de la valeur à ceux qui seront admis, simplement à cause de leur rareté ? Je ne vous parle pas de ces malades incongrus qui coûtent d’un côté mais qui consomment de l’autre. Faudrait savoir ce qu’ils veulent, les malades ! 

La minute poétique. Et puis, Jean Marc Sylvestre, le troubadour matinal de la poésie lyrique économiste. J’en oublie de boire mon café, qui refroidit vite pendant que la voix du monsieur me chauffe les oreilles. Ben oui, parce qu’il dit, le monsieur, toujours de mémoire et en substance, que l’économie américaine qui est en bonne forme depuis des années (Enron oublié) tire toutes les autres économies tout en ponctionnant les économies des autres pour payer son hyper surendettement. Chose normale aux USA, mais suicidaire chez nous ! Même Jean Claude Trichet il n’y peut rien, dites donc. Bah ! Passons à une ambiance champêtre. 

Les dents de la poule. Le calme de la campagne. Effectivement, la madame nous parle d’une poule. Je me sers un autre café, bien chaud. Et j’avale la première gorgée de travers, parce que la madame elle dit, (toujours etc...je me répète), que la poule a été perturbée par la grippe aviaire, qu’elle est restée tout l’hiver à la maison à regarder Paris Première et que maintenant elle ne veut plus sortir, même qu’elle préfère les débats parce que ça doit lui rappeler les « piu piu » de la basse cour ! La journaliste humoriste a même glissé en guise de mot de la fin : "Une poule cathodique". Quand les poules auront des dents, elles croqueront nonchalamment des chips devant la télé. 

Et pendant ce temps là le courant clair continue de polluer et les poules caquettent